BRAZZAVILLE - LAST DAY – POST 12 DU MERCREDI 19 NOVEMBRE 2025

                                     C’est donc notre dernière journée à Brazzaville, nous partons faire la tournée des dispensaires pour faire nos adieux et vérifier la fin des travaux.

Nous sommes un peu nostalgiques même si cette année les conditions climatiques ont été vraiment rudes, particulièrement la chaleur assez accablante.

                                    Nous partons à Diata voir Mireille, dont la réfection du patio a rajouté une nouvelle pièce dans son dispensaire. Nous y trouvons un personnel peut-être un peu plus motivé par notre lead toujours très positif et encourageant.Nous espérons vivement qu’elle puisse réussir à conscientiser son équipe et à l’investir, pour que nous puissions envisager l’année prochaine de l’aider un peu plus.

                                 Nous quittons Diata pour aller à Terenkyo mais malheureusement Pascaline est absente et nous rencontrerons sa sœur Monique, originaire d’Angers, qui est venue passer deux mois de vacances à Brazzaville. Il y a un monde de folie dans ce dispensaire pour des consultations infantiles et l’équipe reste très concentrée sur son travail.

                                Nous les quittons donc pour Ngassa où nous retrouvons Michele et constatons que sa nouvelle pièce d’hospitalisation des femmes accouchées est finie, climatisée.

 Il y a actuellement une supervision dans son Centre. Trois inspecteurs sont venus faire des statistiques pour vérifier que son fonctionnement est conforme en matière d’hygiène et de pratiques médicales, à la réalité, préconisée par les instances.
Nous apprenons que le bébé est toujours hospitalisé, en renutrition, à l’hôpital de Makélékélé.
La table d’examen cédée par Michele à Carmel, flambant neuve, est partie dans le petit dispensaire de Soumouna de Carmel.

                          Nous quittons le dispensaire pour nous rendre à Mamba et retrouvons Ornella qui, elle-même, est aussi en supervision. Le toit et le Poupinel (stérilisateur) sont réparés, et Ornella est rayonnante dans son Centre.

Yann, mon fidèle infirmier, est nostalgique de notre départ et je lui donnerai ma blouse préparée par l’hôpital de Sully à mon nom pour qu’il garde un souvenir.

                         Enfin, nous partons à Kinsoundi retrouver Christele, où nous avons encore un accueil glorieux et avec des chants.Elle nous fait visiter sa salle d’hospitalisation flambant neuve avec des lits flambants neufs comme vous pourrez le voir sur les photos du jour.
                          Le Centre de Kinsoundi est pilote puisqu’il a eu les visites de la ministre de la santé, qui lui a dit

qu’elle avait le plus beau centre de Brazzaville et surtout le plus efficient.

Quel beau compliment pour nous qui l’avons connu, il y a 20 ans, dans un état pitoyable.

Il faut dire que Christele est aussi une meneuse de femmes et que son équipe est très solidaire et conscientisée comme elle le dit.

 La population aime venir dans ce Centre car il est irréprochable en matière d’hygiène et surtout le personnel est très empathique.

                       Nous la quittons avec un énième taxi pour aller vers l’hôtel nous reposer un peu, avant d’aller à 16h à la Mandarine, retrouver toutes nos Cheffes de Centre avec qui nous partagerons cette fois notre goûter.
Ce moment très convivial nous permet d’échanger sur nos expériences communes et de nous rendre compte que toute cette équipe de femmes, très dévouées à leurs tâches, réalisent un peu tous les jours des miracles.
 

                      Nous sommes aussi émus par l’action de Carmel en brousse dans ces multiples petits dispensaires

où il n’y a rien.Nous sommes très contents à l’idée de pouvoir aider ce petit dispensaire au bord de la nationale qui relie l’hôpital de Kintelle de Kinkala à Brazzaville, en cas d’urgence.
 

                      Carmel nous raccompagne à l’hôtel, nous sommes toujours un peu nostalgiques de ce moment où nous devons nous quitter, mais nous savons que nous gardons toujours le contact avec WhatsApp et nous savons aussi que tout le monde s’est enrichi humainement des interactions des uns et des autres.

 Demain journée off puisque nous prenons l’avion d’Air France pour un retour sur Paris, malheureusement avec une escale à Kinshasa, ce qui nous fera un trajet d’environ 12 heures en vol de nuit.

                  Nous appréhendons le retour vers le froid, compte tenu du fait qu’ici nous avons vécu pendant 15 jours en short et en T-shirt.
 

                                                                 Philippe